Chroniques Somaliennes.

Friday, June 09, 2006

L'ouverture du nouveau département de l'hôpital.

Dessole d'avoir été assez silencieux ces derniers jours mais j'ai été très occupe avec la préparation de la cérémonie d'ouverture du nouveau département de l'hôpital.

Environ 200 invites, plus les patients, leurs familles, le staff, bref, pas loin de 300 personnes en tout. Le tout a l'africaine, ce qui parfois facilite les choses… ou les complique… Négociation des prix pour une tente temporaire (histoire d'avoir de l'hombre). Alors qu'o fournit la plupart des matériaux, la première proposition coûtait aussi cher que le reste de la fête… Introduction du concept de 'carton d'invitation' histoire de ne pas avoir 500 personnes a nourrir… Calcul du nombre de chameau et chèvres nécessaires… Trouver les chaises mais aussi les tapis pour la prière (d'ailleurs assez impressionnant de voir 200 hommes prier ensemble a l'unisson) Approbation du budget par Nairobi… Rédaction du discours…. Bref, une partie de plaisir. En conclusion, on a tuer un chameau et dix chèvres. Sécurité oblige ,je n'ai malheureusement pas pu assister a la mise a mort du chameau (a 4 heures du mat) mais je vous joint une photo d'un autre chameau d'une fête précédente. Comme vous le voyez sur les photos, il y avait une dizaine de grosses marmites et de cuisinières pour préparer tout cela. La petite chèvre ne sait pas que ces petits copains sont justes derrière elle dans la marmite…

Le tout pour une treeesss longue séance de discours (une douzaine) dont le mien, dans la plus simple tradition africaine…. Un régal… A oui, aussi un ruban (ou plutôt rouleau de gaze médical) coupé…

Ah oui, j'allais oublier. Pour pimenter tout cela, en début de semaines, malentendus -engueulades entre deux expats…. J'ai du jouer au psys et faire de la gestion de conflit… alors qu'un menaçait presque de démissionner…. Mais tout est bien qui finit bien… merci la psycho.

Voilà, tout ça pour dire que je suis pas mal vanne et que un seul vendredi ne suffit définitivement pas a se reposer, mais bon, je me répète… A plus.

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